Scandale des crèches privées, au Parlement aussi
🚨En plein scandale des crèches, il est inacceptable que le Parlement sous-traite sa crèche à une multinationale de la petite enfance et cautionne un modèle où la rentabilité prime sur le bien-être des salariés et des enfants.
✅Mon amendement alertant le Parlement est adopté en plénière
⚠️En revanche, il est scandaleux que la droite et l’extrême droite aient voté ensemble contre ma proposition d’internaliser la crèche du Parlement.
Car au-delà de People & Baby, c’est tout un système de privatisation qui institutionnalise la maltraitance de nos enfants.
🍼Actuellement, la crèche du Parlement est gérée par People & Baby, groupe dénoncé par le journaliste Victor Castanet pour ses pratiques : sous-effectifs, manque de moyens pour les produits essentiels, repas, couches… Son dirigeant y est qualifié de « Bernard Tapie des crèches »
🛑People & Baby a décidé il y a quelques mois de résilier prématurément son contrat avec le Parlement.
💰Objectif : en signer un nouveau pour un montant plus élevé.
✋Mais avec l’éclatement du scandale des crèches privées en France, son plan vient de voler en éclat.
✅Avec l’adoption de mon amendement en plénière, les eurodéputés appellent le Parlement à « veiller au bon fonctionnement de la crèche en protégeant le personnel, en garantissant des conditions de travail décentes et une rémunération équitable, ainsi que la qualité des services »
🔎C’est ce qu’a révélé mon collègue William Martinet avec la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le financement des crèches privées.
Et c’est ce système qu’Aurore Bergé a protégé en étant ministre (Aurore Bergé elle aussi épinglé par le livre de Victor Castanet)
La crèche du Parlement, conçue par P&B comme une vitrine, est très loin des pratiques épinglées dans le scandale des crèches privées.
Toutefois, il est inacceptable que le Parlement européen cautionne un modèle où la rentabilité prime sur le bien-être des salariés et des enfants.
Je demande que le Parlement emploie directement le personnel de sa crèche, comme le fait déjà la Commission. Et comme cela devrait être la norme pour toutes les collectivités.
En attendant, je suivrai de près le processus d’appel d’offre en cours. La vigilance est de mise.
Les collectivités publiques doivent assumer leurs responsabilités en matière de petite enfance, et ne pas se défausser sur le privé lucratif.
💸Nos enfants ne sont pas des machines à cash