Transparence de la production agroalimentaire et de l’étiquetage des produits transformés
5 février 2020
Question avec demande de réponse écrite E-000711/2020 à la Commission.
Article 138 du règlement intérieur.
Anne-Sophie Pelletier (GUE/NGL), Manon Aubry (GUE/NGL), Leila Chaibi (GUE/NGL), Younous Omarjee (GUE/NGL), Emmanuel Maurel (GUE/NGL), Manuel Bompard (GUE/NGL).
Un adulte sur deux et un enfant sur trois sont en surpoids dans l’Union européenne. Ces chiffres inquiétants et révélateurs nécessitent une action rapide et une prise de conscience sur les effets nocifs d’une mauvaise alimentation, encouragée par les pratiques des industries agroalimentaires. Celles-ci utilisent trop massivement les additifs et les conservateurs et transforment à outrance les aliments. Les étiquettes, rendues illisibles pour les consommateurs, empêchent de connaître les effets sur la santé des produits utilisés, dans les plats cuisinés notamment.
Les classes populaires sont particulièrement touchées. La santé des Européennes et des Européens doit passer avant les profits.
Le nutriscore, qui fait l’objet de la décision (UE) 2019/718 de la Commission du 30 avril 2019 relative à la proposition d’initiative citoyenne intitulée «PRO-NUTRISCORE», est une première avancée qui permet d’améliorer la transparence sur les étiquettes des produits.
Cet étiquetage n’est qu’une première étape, la production devant tendre vers une moindre transformation des aliments et vers la fin de l’utilisation d’additifs.
La Commission va-t-elle mieux encadrer et surveiller la production agroalimentaire pour ne pas mettre en danger la vie de nos concitoyens et concitoyennes?
Compte-t-elle généraliser la simplification des étiquettes, dans le cadre de la directive 2001/95/CE, pour améliorer la traçabilité des produits et pour renforcer la transparence des informations fournies aux consommateurs et aux consommatrices?