Je suis à Porto où s’ouvre le « Sommet social » de l’Union européenne.
Stop aux vœux pieux et aux vieux dogmes. La pandémie et ses conséquences sociales nous ont prouvé l’innocuité du diktat du marché et de la concurrence.
Alors que la France de Macron s’engage à relancer “en profondeur” la réforme des retraites contre des financements européens, il faut au contraire que ce soit l’urgence sociale qui irrigue et dicte les politiques européennes.
C’est le message que je suis venue porter ici.
Trois chantiers concrets doivent voir le jour :
▶️ Un salaire minimum européen digne basé sur 75% du salaire médian dans chacun des États membres de l’UE.
▶️ Une politique européenne du logement qui mette fin au sans abrisme et aux freins des subventions publiques à la construction de logement abordable.
▶️ Imposer aux plateformes numériques de travail qui exploitent des travailleurs uberisés d’assumer leurs responsabilités d’employeur.
L’Union européenne doit rompre avec ce qu’elle était pour enfin être l’Union dont les peuples ont besoin.